Covid-19 : un confinement anticipé aurait évité environ 23 000 décès en Angleterre, selon une enquête publique
Britain's former Prime Minister Boris Johnson leaves the UK Covid-19 Inquiry, in west London, on October 21, 2025, after giving evidence. (Photo by Niklas HALLE'N / AFP)
Principales conclusions de l’enquête publique
Une enquête publique publiée jeudi conclut que près de 23 000 décès en Angleterre auraient pu être évités si le premier confinement avait été mis en œuvre plus tôt au début de la pandémie de Covid-19, estime le document. Le texte relève un manque d’urgence au cours des premiers mois, malgré la propagation du virus à l’international.
Chiffres clés et calendrier
Selon les modélisations présentées, appliquer un confinement obligatoire environ une semaine plus tôt aurait conduit à environ 23 000 morts en moins lors de la première vague, qui s’étendait jusqu’en juillet 2020.
Responsabilité et prise de décision
Le rapport rappelle que le confinement national a été instauré le 23 mars au Royaume‑Uni, environ trois mois après le début de l’épidémie. Il critique le gouvernement de l’époque, dirigé par le Premier ministre Boris Johnson, en le présentant comme trop optimiste au début de 2020 et en déplorant un mois de février 2020 perdu.
Culture décisionnelle et confiance publique
L’enquête évoque une culture dite toxique et chaotique à Downing Street au début de la pandémie, laquelle aurait nui à une prise de décision rapide et efficace. Par ailleurs, les fêtes à la résidence du Premier ministre, connues sous le nom de partygate, auraient affaibli la confiance du public dans les décisions officielles et accru le risque de non-respect des mesures.
Contexte sanitaire et bilan du Royaume‑Uni
Le rapport rappelle que le Royaume‑Uni a enregistré l’un des bilans les plus lourds d’Europe avec environ 226 000 décès liés à la pandémie. Il situe le démarrage de l’épidémie en Chine et sa propagation mondiale, et évalue la gestion initiale par les autorités britanniques comme insuffisante selon l’enquête.
Calendrier et mesures de confinement
Un confinement obligatoire avait été instauré le 23 mars, environ trois mois après le début de l’épidémie, ce qui selon le document a marqué le retard de la réponse initiale face à la première vague.
