Trump s’en prend à l’ONU et à l’Europe lors d’une allocution à l’Assemblée générale

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Contexte et tonalité de l’intervention

Lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le président américain âgé de 79 ans a prononcé un discours où il évoque un « âge d’or » pour l’Amérique, énumère des réussites économiques et affirme avoir mis fin à sept guerres, en s’appuyant sur des exemples couvrant des conflits passés. Le propos s’est tenu devant un parterre de délégués étrangers, dans une ambiance où le silence perçait la salle après ses propos.

Critiques envers l’ONU

Trump a reproché à l’ONU de ne pas avoir suffisamment soutenu ses initiatives de paix et a ponctué son allocution d’ironies sur des difficultés techniques liées à l’événement, citant notamment un escalier mécanique défaillant et un téléprompteur défaillant.

Il a aussi critiqué ce qu’il perçoit comme un financement d’attaques contre les pays occidentaux et leurs frontières, en référence à l’aide accordée par l’ONU à des personnes migrantes dans le besoin. Le président américain a ajouté qu’il mène une politique d’expulsion à l’encontre des immigrés en situation irrégulière et a averti les pays européens qui ne suivraient pas le mouvement qu’ils pourraient faire face à des conséquences.

Climat et Europe

Le discours a aussi ciblé les politiques européennes de transition énergétique, qualifiant le changement climatique de « plus grande arnaque » jamais présentée sur la scène internationale. Selon lui, l’idée de mondialisation imposant des contraintes aux pays industrialisés serait nuisible et devrait être rejetée.

Palestine et autres enjeux

Sur le dossier palestinien, il a laissé entendre qu’une reconnaissance de l’État de Palestine constituerait une récompense pour des atrocités attribuées au Hamas.

Entretiens et agenda à New York

À New York, Donald Trump prévoyait des entretiens bilatéraux avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président argentin Javier Milei, ainsi qu’une réunion avec plusieurs dirigeants de pays musulmans, notamment le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Indonésie, la Turquie, le Pakistan, l’Égypte, les Émirats arabes unis et la Jordanie.

La question de la guerre à Gaza devait être examinée mardi par le Conseil de sécurité de l’ONU, sans la participation d’Israël, qui a regretté que la session se tienne pendant le Nouvel An juif. Enfin, Trump a annoncé qu’il rencontrerait la semaine suivante son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qu’il accuse de persécutions envers son prédécesseur Jair Bolsonaro.