Marco Sieber et quatre astronautes en autarcie dans les grottes des Apennins : une simulation lunaire
CORRECTION / Cedric Jubillar (C-R), accused of causing the disappearance of his wife Delphine, sits in the dock in the courtroom of the Tarn Assize Courthouse in Albi, southwestern France, on September 22, 2025, on the opening day of his trial. Cedric Jubillar, a 38-year-old construction worker accused of causing the disappearance of his wife Delphine, who wanted to leave him, on the night of December 15-16, 2020, will appear before the Tarn Assize Court from September 22 to October 17. Since the beginning of this case, with no body, no witnesses, and no confession, Cedric Jubillar has maintained his innocence. (Photo by Ed JONES / AFP) / “This photo by Ed JONES has been modified in AFP systems in the following manner: blurring of the prison guards present in the dock with the defendant . Please immediately remove and substitute the pictures from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it (them) to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.”
Expérience souterraine dans les Apennins, proche d’une expédition lunaire
Quatre jours passés au fond d’une grotte des Apennins pour tester une vie en autarcie complète, similaire à une mission spatiale, ont été réalisés par quatre astronautes actifs ou futurs, dont le Suisse Marco Sieber.
« Au début, j’avais un peu peur de passer par un chemin très étroit. Puis je me suis adapté à la situation et après deux jours, j’ai eu beaucoup de plaisir à bouger dans la grotte », raconte-t-il.
Comme sur la Lune, l’isolement est total: dans la grotte, le contact humain est inexistant et l’obscurité prévaut.
Objectifs scientifiques et cartographie
Les participants ont mené plusieurs expériences, notamment l’analyse de micro-organismes présents avant et après leur passage pour mesurer l’impact sur l’écosystème local. Ils ont également contribué à la cartographie d’une grotte encore peu explorée des Apennins.
Réflexions sur les bases lunaires et les contraintes techniques
Pour le Suisse, l’expérience reproduit fidèlement les conditions d’une expédition spatiale, jusqu’aux nuits dans un cocon isolé et à l’usage d’aliments lyophilisés.
Les agences spatiales envisagent la construction de bases lunaires dans d’anciens tunnels de lave, accessibles par des ouvertures en surface, avec une protection naturelle contre les rayons cosmiques. Avant toute installation, ces cavités seraient explorées par des robots.
Contraintes et imprévus
Malgré le caractère simulé, l’exercice a confronté les astronautes à des imprévus réels. « Notre ligne de communication a été coupée, et on ne pouvait plus se parler. C’était un peu le chaos », précise Marco Sieber. Le groupe, composé d’une Américaine, d’un Japonais et d’un Émirati, a dû gérer ces situations avec calme, sans connaissance préalable entre eux.
Sujet TV : Olivier Dessibourg • Adaptation web : Miroslav Mares
