Condamnation confirmée par le Tribunal fédéral d’une activiste pour le blocage du pont du Mont-Blanc à Genève

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Contexte judiciaire et décisions successives

En janvier 2024, le Tribunal de police de Genève avait infligé à une activiste une peine pécuniaire de 20 jours-amende à 80 francs par jour, avec sursis de trois ans.

Cette condamnation a été confirmée en décembre de la même année par la Chambre pénale d’appel et de révision et, plus tard, par le Tribunal fédéral dans un arrêt publié le 21 août 2025.

Condamnation initiale et appels

Les décisions nées des instances genevoises et leur réexamen par le TF s’inscrivent dans le cadre d’une procédure qui a suivi le blocage du pont du Mont-Blanc.

Arrêt du Tribunal fédéral

Le Tribunal fédéral a rendu son arrêt le 21 août 2025, consolidant les conclusions des condamnations antérieures.

Les faits matériels du blocage

La recourante et ses cinq comparses ont bloqué intégralement le pont, une artère centrale du centre-ville, lors d’un samedi en journée.

La manifestation, non autorisée, a entraîné d’importantes perturbations du trafic routier: le pont a dû être totalement fermé entre 13h59 et 15h19 et les perturbations se sont poursuivies jusqu’à 16h51.

Analyse et enseignements du Tribunal fédéral

Le Tribunal fédéral retient que le moyen de contrainte utilisé était d’une intensité conforme à la jurisprudence applicable.

La décision n’établit pas de lien direct entre l’action et l’objectif revendiqué par les manifestants, à savoir l inaction supposée du gouvernement face à l urgence climatique et à la rénovation thermique des bâtiments.

L’action a en outre été jugée comme ayant entraîné une entrave importante au fonctionnement des Transports publics genevois, affectant onze lignes et touchant des centaines d’usagers.

Le TF écarte toute violation des libertés fondamentales; la police aurait montré une certaine tolérance en permettant une heure de réunion pacifique avant l’intervention, et la justice considère que la recourante n’a pas été condamnée pour manifestation non autorisée, mais a reçu une sanction jugée légère.

Conclusion et référence

Arrêt 6B_112/2025 du 21 août 2025.