Ours de Berne : préparation à l’hibernation et vigilance hivernale au parc

Ours de Berne : approche de l’hibernation et dernier regard sur les tanières

L’automne s’installe à Berne et le froid s’annonce. Le public continue néanmoins à venir admirer Björk, Finn et Ursina, les trois ours emblèmes de la ville. Le compte à rebours est lancé: ces géants quitteront bientôt les enclos pour plusieurs mois de repos, loin des regards.

Imminence de l’hibernation et choix des grottes

Selon Stefan Steuri, responsable du parc aux ours, la période d’hibernation est mesurée en jours. Björk a d’ores et déjà choisi sa grotte, et Ursina pourrait bien rejoindre une seconde cavité; les ours choisissent eux-mêmes leur espace de repos.

Période cruciale de l’hibernation en captivité

La phase d’hibernation demeure une étape clé, même pour des animaux en captivité. L’habitat, la température et l’alimentation doivent être préparés avec soin pour ce long sommeil.

À partir d’août et septembre, l’alimentation est adaptée avec une proportion plus élevée d’aliments riches en graisse. À titre d’exemple, au printemps, l’apport alimentaire diffère: il n’y a pas de noix et très peu de viande. En automne, ces aliments énergétiques facilitent les réserves nécessaires.

Ces réserves nutritionnelles jouent un rôle essentiel durant les mois de léthargie, car les ours peuvent perdre jusqu’à un tiers de leur poids.

Pour Finn, le poids est passé de 350 kilos en automne à environ 280 kilos au printemps, soit une perte d’environ 70 kilos.

Selon Steuri, Finn se situe à un poids suffisant pour entrer en hibernation.

Pesée pré-hivernale et surveillance du personnel

Avant l’hiver, chaque animal est pesé afin de vérifier qu’il est prêt à affronter la saison froide.

Le personnel du parc assure une surveillance continue: des caméras placées dans les grottes permettent de vérifier que les ours dorment réellement, et il arrive que certains restent actifs ou sortent brièvement dans le parc durant l’hiver.

Regards des visiteurs et surprises possibles

Aux curieux qui guettent les tanières, un simple coup d’œil pourrait révéler quelques surprises d’ici le printemps.

Crédits: Sujet TV — Pascal Sciboz et Mehdi Piccand. Texte pour le web — Fabien Grenon.