Le jodel suisse en lice pour l’UNESCO, inscription au patrimoine culturel immatériel

Jodeln-Sonntagstracht

Eine Frauengruppe hat im Kanton Nidwalden einen feministischen Jodelchor gegründet. Ziel ist es, die in den traditionellen Liedern enthaltenen sexistischen Themen zu diskutieren und sie an das heutige Weltbild anzupassen.

Le jodel suisse en lice pour l’UNESCO au titre du patrimoine culturel immatériel

Le jodel, ce chant de montagne traditionnel, fait partie du paysage sonore alpin aux côtés des cloches d’animaux et du cor des Alpes, et la Suisse souhaite le faire reconnaître par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Une candidature portée par l’État et ses spécialistes

La démarche est pilotée par l’Office fédéral de la culture, sous la supervision de Julien Vuilleumier, conseiller scientifique, qui suit la candidature auprès de l’UNESCO. Selon lui, déterminer les origines du jodel reste complexe. « Certains disent que c’était un moyen de communication entre vallées, grâce à un son caractéristique audible de loin. D’autres pensent que c’était déjà une forme de chant », précise-t-il. « Ce que nous savons, c’est que le jodel n’a cessé d’évoluer ».

Au cours du siècle passé, des clubs de jodel se sont multipliés dans tout le pays, renforçant la pratique et son rayonnement. Le gouvernement indique qu’au moins 12 000 jodleuses et jodleurs sont actifs au sein d’environ 780 groupes affiliés à l’Association fédérale des jodleurs. La Haute École de Lucerne (HSLU) propose même un master en jodel.

Des mesures de préservation et une décision attendue

Pour soutenir la candidature, diverses pistes de préservation ont été envisagées, dont l’introduction du jodel à l’école primaire. La décision sur l’inscription est attendue à la mi-décembre, lors d’une session à New Delhi.