Voiron (Isère) : mis en examen pour homicide volontaire sur une octogénaire après avoir avoué l’avoir tuée pour environ 350 euros

Unteroffiziersschule

Unteroffiziersschule auf dem Waffenplatz mit Schützenpanzer 2000 mit Gian Funk und Gil Moog am 24.05.2022 in Thun. Foto: Raphael Moser / Tamedia AG

Voiron (Isère) : un homme mis en examen pour homicide sur une octogénaire

Un homme de 48 ans, sans emploi et sans domicile fixe, a été mis en examen pour homicide volontaire sur une personne vulnérable après avoir avoué avoir tué une octogénaire à Voiron pour environ 350 euros, selon le parquet de Grenoble.

Les faits et le contexte de la victime

Le 28 octobre, la victime, âgée de 81 ans, a été retrouvée poignardée dans son appartement par une amie qui venait lui rendre visite. Cette amie est décédée deux jours plus tôt. La victime mesurait 1,46 m et pesait 33 kg; sans enfant ni conjoint, elle vivait seule et était locataire de son logement. Son compte bancaire présentait peu de ressources, selon le parquet.

Le déroulement des faits et les éléments financiers

Le partenaire de la personne ayant retrouvé la victime, un homme de 48 ans sans emploi et sans domicile fixe, a été placé en garde à vue. Il aurait reconnu avoir porté onze coups de couteau, dont quatre mortels selon l autopsie, principalement sur le thorax et l abdomen, puis utilisé la carte bancaire de la victime pour payer quelques denrées, réserver un train et une chambre d hôtel pour lui et son amie.

Le profil du suspect et les éléments d enquête

L ex-ambulancier a expliqué agir par le besoin d argent et aurait dit ne pas avoir osé le demander à la victime. Il est père de trois enfants issus de deux unions et avait déjà été condamné en 2023 à une peine avec sursis pour des violences sur ses enfants. Il affirme ne pas avoir prémédité son geste et a paru relativement détaché, tout en exprimant des regrets.

Suite judiciaire et éléments complémentaires

Le procureur et le chef de la police judiciaire de Grenoble ont qualifié l affaire de sordide et évoqué des motifs jugés futiles. Concernant une éventuelle complicité de l amie présente au moment des faits, tout laisse penser qu elle n était pas informée des faits. Des expertises psychologiques sont en cours pour préciser le profil du mis en cause, et des images de vidéosurveillance de la journée du 26 octobre font l objet d un examen.