Réactions contrastées en Suisse à l’accord douanier avec les États-Unis sous Trump, Parmelin au cœur du débat

Contexte et réactions initiales

Des réactions contrastées ont émergé après l’annonce de l’accord douanier entre la Suisse et l’administration Trump. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a suscité des réactions variées selon les formations politiques.

Les Verts dénoncent des concessions et des méthodes douteuses

Le parti Vert et les Vert’libéraux estiment que l’accord peut être perçu comme une soumission économique. Le président des Verts Lisa Mazzone affirme que l’élite économique et le Conseil fédéral semblent s’aligner sur les demandes du président américain. Le communiqué souligne des méthodes qui privilégieraient des intérêts privés.

L’UDC soutient Parmelin, mais voit des implications pour les agriculteurs

Pour l’UDC, l’accord garantit des emplois en Suisse et offre de meilleures conditions-cadres pour l’économie d’exportation; le parti félicite Parmelin mais mentionne aussi des concessions d’importations de bovins américains qui pourraient ne pas satisfaire les agriculteurs locaux.

Le PLR et les Vert’libéraux appellent à la prudence

Le PLR souligne que des investissements privés estimés à 200 milliards de dollars ont contribué à obtenir une réduction des droits de douane arbitraires sur les produits suisses. Le parti salue cette étape sans pour autant céder à l’euphorie; Jürg Grossen rappelle l’objectif du libre-échange sans droits de douane.

Le PS demande des clarifications

Le Parti socialiste reste mesuré, indiquant ne pas savoir ce qui a été promis en coulisses et appelant à la transparence sur les coûts potentiels pour la population et les pouvoirs publics.