Greffes capillaires et barbe chez les hommes : motivations, demande croissante et sécurité

Contexte et témoignages
Depuis le début de la perte de cheveux, certains hommes expliquent ressentir un malaise qui les pousse à envisager des mesures esthétiques. Cristian, 35 ans, a effectué une greffe en Turquie.
Mohamed, 40 ans, a opté pour une greffe de barbe en Suisse, en décrivant une barbe qui ressemblait à celle d’un adolescent, avec de petits trous et un aspect peu harmonieux.
Demande croissante et perception masculine
Selon le médecin Francesco de Boccard, basé à Lausanne, la demande pour ces interventions progresse de 10 à 15 % chaque année. Il observe notamment une augmentation des requêtes liées à la greffe de barbe. « La barbe symbolise l’homme, la virilité. J’ai beaucoup d’amis sans cheveux ou barbe, c’est un sujet très tabou, on n’en parle pas vraiment », confie Mohamed.
Techniques et objectifs esthétiques
En médecine esthétique, certaines demandes visent à masculiniser le visage, notamment par des injections d’acide hyaluronique ou par une greffe de barbe, selon le praticien.
Principe et risques
La chirurgie consiste à prélever des follicules pileux à l’arrière du crâne pour les réimplanter dans les zones dégarnies. « On dispose d’un vivier de cheveux à l’arrière qu’on peut replanter à l’avant et ceux‑là y restent », précise le spécialiste.
Ces interventions comportent des risques et des complications peuvent survenir, en particulier en cas de mauvaise pratique.
Épisode du Point J
Épisode du Point J : « Greffe de barbe: Pourquoi ? » / Le Point J / 14 min. / hier à 17:00