Suisse : réduction initiale de l’achat du F-35 et perspective d’une commande accrue
London, England, 23rd November 2025. Eberechi Eze of Arsenal celebrates after scoring to make it 2-0 during the Arsenal vs Tottenham Hotspur Premier League match at the Emirates Stadium, London. Picture credit should read: David Klein / Sportimage EDITORIAL USE ONLY. No use with unauthorised audio, video, data, fixture lists, club/league logos or live services. Online in-match use limited to 120 images, no video emulation. No use in betting, games or single club/league/player publications. SPI_081_DK_Arsenal_Tottenham SPI-4307-0080
Selon SonntagsBlick, Washington a signalé des surcoûts pour les 36 F-35, estimés entre 750 millions et 1,3 milliard de francs, et n’a pas suivi le cadre du prix fixe prévu, contrairement à la Suisse. Dans ce contexte, Martin Pfister, le chef du Département fédéral de la défense (DDPS), étudie de nouvelles pistes, tandis que Viola Amherd, ancienne cheffe du DDPS, avait présenté comme immuable le paramètre 36 F-35 pour six milliards, une perspective qui paraît aujourd’hui incertaine.
Pour rester dans l’enveloppe budgétaire de six milliards pour le F-35
Le journal dominical indique que Pfister proposerait dans un premier temps d’acheter 30 appareils au lieu de 36. Cette réduction initiale permettrait de rester dans l’enveloppe budgétaire approuvée pour l’achat des F-35. Il faut rappeler qu’il y a cinq ans, le peuple suisse avait accepté ce budget pour une flotte de 36 avions.
Pour la phase ultérieure, le chef du DDPS souhaite garder ouverte l’option d’ajouter non pas six mais dix F-35 supplémentaires. La suite de la procédure d’acquisition des chasseurs-bombardiers sera prochainement décidée par le gouvernement.
Une démarche stratégique pour le budget et les capacités
Moins d’avions dans l’immédiat pourrait, selon l’analyse du journal, permettre d’obtenir davantage par la suite. Cette approche permettrait aussi d’éviter l’opposition de la gauche en cas de dépassement du plafond budgétaire et de demande de crédits complémentaires.
En laissant ouverte la possibilité d’une commande additionnelle, elle répondrait aussi à certains milieux bourgeois et à des experts militaires qui réclament un renforcement des forces aériennes.
